Treblinka

Published: 1992-07-01

This document is part of the Journal of Historical Review periodical.
Use this menu to find more documents that are part of this periodical.

Treblinka est largement vu comme le deuxième plus important camp d'extermination allemand. Il n'y a qu'Auschwitz-Birkenau qui compterait plus de victimes.

Treblinka devint le point de mire de l'attention du monde entier en 1987-1988 durant le procès de 14 mois à Jerusalem de John (Ivan) Demjanjuk, un ouvrier américain d'origine Ukrénienne. En tant que 'Ivan le terrible', Demjanjuk a supposément fait fonctionner la machinerie pour tuer des centaines de milliers de juifs là-bas. Citant des témoignages de juifs survivants, la cour Israélienne qui le condamna à mort en Avril 1988 déclarait que plus de 850,000 Juifs furent tués à Treblinka entre Juillet 1942 et aout 1943.

[...]

Des photographies de reconaissance aérienne du camp de Treblinka prises en 1944 (et oubliées pendant 45 ans dans les Archives Nationales a Washington, DC) soulèvent de sérieux doutes sur l'histoire largement acceptée de ce camp en tant que centre d'extermination.

Découvertes en 1989, et publiées ici aux Etats-Unis pour la première fois, ces photos de reconaissance aérienne corroborent la version selon laquelle Treblinka était en fait un camp de transit.

Ces photographies indiquent que ce camp remarquablement petit n'étais pas isolé, et même pas particulièrement bien gardé (elles montrent clairement que des champs ou les paysans polonais cultivaient du mais sont adjacents au périmètre du camp).

De surcroit, les fosses communes du camp apparaissent trop petites pour contenir les centaines de millers de corps supposés avoir été enterrés là. Ceci soulève des doutes sur l'histoire largement acceptée de centaines de milliers de victimes pour Treblinka mais pourrait indiquer que des déportés qui périrent durant leur transport furent enterrés là.

L'histoire générallement acceptée aujourd'hui est que des centaines de milliers de Juifs ont été tués à Treblinka dans des chambres à gaz en les empoisonnant avec un diesel. Mais originalement l'histoire fut que les Juifs étaient tués à la vapeur!

Selon des témoignages occulaires recus en Novembre 1942 à Londres (transmis par une organisation clandestine juive du ghetto de Varsovie), les Juifs étaient exterminés dans des chambres spéciales avec des jets de vapeur s'échappant de trous perçés dans des tuyaux.[5] En aout 1943, le New York Times rapportait que 2 millions de Juifs avaient déjà été tués à Treblinka par des jetss de vapeur.[6]

L'histoire des chambres à vapeur est aussi donnée en détails dans le 'The Black Book of Polish Jewry', un ouvrage publié en 1943 et parainné par Albert Einstein, Madame Eleanor Roosevelt, le membre du Congrés Sol Blom, le maire de New York Fiorello laGuardia et d'autres personnalités[7]. Un autre livre, 'Lest We Forget', publié a New York en 1943 par le World Jewish Congress décrit en détails comment les Juifs étaient tués par les jets de vapeur et fournit un diagramme montrant la location des bouilloires.[8]

Selon un témoignage occulaire de 1944 compilé par l'OSS, le principal organisme d'espionnage américain, les Juifs à Treblinka étaient tués par des jetss de vapeur et non par le gaz comme il était au préalable soupçonné. [9]

A Nuremberg en 1945-1946, deux histoires contradictoires furent données: la vapeur et les émanations d'un diesel. L'ancien détenu Samuel Rajzman témoignait que les Juifs étaient tués dans des chambres à gaz[10]. Pour ajouter à la confusion, quelques mois plus tot Rajman affirmait que pendant son séjour à Treblinka, les Juifs étaient asphyxiés à mort par une machine qui pompait l'oxygène hors de la chambre[11]

Le procureur américain au procès principal de Nuremberg supportait l'histoire le la vapeur. Comme preuve, un rapport du Gouvernement Polonais daté du 5 Décembre 1945 fut soumis comme pièce à conviction sous le numéro USA-293. Il accusait les Allemands d'avoir tué les Juifs dans des chambres à vapeur. Ce rapport, qui ne mentionne pas les assasinats par monoxyde de carbonne, fut publié officiellement dans les documents reliés à Nuremberg sous le numéro PS-3311 [12]. Un procureur américain cita quelques phrases de ce document durant sa plaidoirie devant le tribunal le 14 Décembre 1945.[13]

En dépit du fait qu'aujourd'hui aucun historien ne supporte l'histoire des chambres à vapeur et qu'a peu près rien de ceci n'a été mentionné dans les décennies suivantes, l'histoire fut rescucitée dans une brochure à large diffusion publiée par la célèbre Anti-Defamation League (associée au B'nai B'rith. [14]

Il y a pu y avoir une base de vrai dans l'histoire de chambres à vapeur à Treblinka, puisqu'il est possible que des opération de désinfection utilisant la vapeur furent employées. Mais de telles opérations devaient tuer les poux porteurs de maladie, pas les gens. De telles chambres de désinfection de vêtements à la vapeur existaient dans certains camps allemands [15].

Tout juste apès la guerre, le Congrès Mondial Juif publiait 'The Black Book', un ouvrage de 559 pages relatant des histoires véridiques et fausses sur des atrocités commises contre des Juifs. A Treblinka seulement, le livre affirme que 3 millions de personnes furent tuées. Trois techniques diaboliques, incluant le monoxyde de carbonne et la vapeur, furent supposément utilisées pour tuer 10,000 Juifs par jour. Mais la méthode la plus fréquente consistait à pomper l'air hors des chambres [16]. Un témoins relata plus tard que les victimes étaient tuées par différents gaz ou asphyxiées quand le vide était fait dans la chambre.[17]

Au procès de Oswald Pohl à Nuremberg le juge Michael A. Musmanno déclarait que la mort était infligée là par le gaz et la vapeur, mais aussi par électrocu tion. Citant le document PS-3311, Musmanno déclare: après avoir été remplies les chambres étaient hermétiquement scellées et la vapeur était injectée. [18]

Adolf Eichman, le chef de la division des affaires juives, disait en 1961 à son interrogatoire préalable en Israel que durant la guerre il lui fut dit que les Juifs etaient tués à Treblinka avec de l'acide cyhanidrique [19].

Une des histoires les plus étranges qui apparut en Septembre 1942 dans un périodique clandestin affirmait que les Juifs étaient tués avec un gaz a action retardée.[20] "Ils entraient (dans la chambre à gaz) par groupes de 300-500. Chaque groupe est immédiatement pris au piège et est gazé. Le gaz ne les affectent pas immédiatement, parce que les Juifs ont encore à marcher peu après vers les fosses quelques dizaines de mètres plus loin, la profondeur de celles-ci étant de 30 mètres. Ils tombent alors inconscients et on les recouvre d'une couche de terre."

Selon le témoignage d'un autre Juif du nom de Oscar Berger qui se serait échappé du camp, plusieurs Juifs étaient systématiquement mis à mort en les mitraillant [21]

Depuis quelques années, l'histoire la plus répendue est que les Juifs furent gazés à Treblinka à l'aide d'un moteur diesel[22]. Cependant, un ingénieur américain du nom de Friedrich Berg a établi que cette histoire est improbable pour des raisons techniques [23]. En dépit de l'odeur exécrable des émanations d'un diesel, des quantités beaucoup plus faibles de monoxyde de carbonne sont émises qu'avec un moteur à essence. Un moteur à essence aurait donc été un choix beaucoup plus logique [25].

Il est important de garder à l'esprit que l'évidence utilisée maintenant pour prouver des gazages au diesel à Treblinka n'est pas différente de celle qui fut amenée pour prouver des assasinats à la vapeur ou par asphyxie. Aparrament les deux dernières histoires furent simplement abandonnées pour garder un minimum de consistance.

[...]

Des lettres de juifs ayant transité par Treblinka qui arrivèrent au ghetto de Varsovie indiquent que le camp fut un camp de transit par lequel les Juifs passèrent avant d'être relocalisés dans les territoires occupés d'URSS. Ces messages, provenant de colonies et camps en Biélorussie, furent écrits par des Juifs déportés en 1942. Quelques lettres et cartes furent envoyées de façon régulière et d'autres parvintrent par des canaux clandestins. Plusieurs mentionnent que les expéditeurs travaillaient dur, mais confirment que ceux-ci (et leurs enfants) étaient nourris. [47]

[...]


Références:

[5]
Likwidacja zydowskiej Warszawy, "Treblinka", Biuleytn Zydowskiego Instytutu Historycznego (Warsaw), Jan.-Juin 1951, pp. 93-100. Cité dans: Carlo Mattogno, "The Myth of the Extermination of the Jews", The Journal of Historical Review, Automne 1988, pp. 273-274, 295 (n. 16).
[6]
New York Times, Aug. 8, 1943, p. 11. Reproduit dans: The Record: The Holocaust in History (New York: ADL, 1985), p. 10. (The Record a aussi été distribué comme annonce dans le supplement du New York Post, April 17, 1978.)
[7]
Jacob Apenszlak, ed., The Black Book of Polish Jewry (New York: 1943), pp. 142-143, 145.
[8]
World Jewish Congress, Lest We Forget (New York: 1943), pp. 4, 6-7. Voir aussi la référence concernant les meurtres à la vapeur à Treblinka dans Hitler's Ten-Year War On the Jews (p. 149), un livre publié à New York en 1943 par the Institute of Jewish Affairs, une fillière du Congrès juif américain et du World Jewish Congress.
[9]
OSS document, Avril 13, 1944. National Archives (Washington, DC), Military Branch, Record Group 226 (OSS records), No. 67231.
[10]
International Military Tribunal, Trial of the Major War Criminals Before the International Military Tribunal, Nuremberg: 1947-1949, (blue series), Vol. 8, p. 325. (Feb. 27, 1946)
[11]
Texte de Rajzman dans: Yuri Suhl, ed., They Fought Back (New York: 1967), p. 130. Cette histoire est aussi apparue dans: Isaiah Trunk, Jewish Responses (New York: 1982), p. 263.
[12]
IMT, Trial of the Major War Criminals Before the International Military Tribunal (Volumes IMT des principaux procès de Nuremberg, IMT blue series / 1947-1949), vol. 32, pp. 153-158 Aussi publié dans: Nazi Conspiracy and Aggression (NC&A red series/ 1946-1948), Vol. 5, pp. 1104-1108. Voir aussi: NC&A (red series), vol. 1, pp. 1005-1006.
[13]
13. IMT, Trial of the Major War Criminals (blue series), vol. 3, p. 567-568.
[14]
The Record: The Holocaust in History. (Le rapport NYT du 8 aout, 1943, est reproduit ici.)
[15]
Major S. G. Cowper, "A Note on a Disinfestation Plant Used in a Typhus Hospital for Prisoners of War in Germany", Journal of the Royal Army Medical Corps, Sept. 1946, Vol. 87, No. 3, pp. 173-176. "Typhus", 1922 supplement de l'Encyclopaedia Britannica. Facsimile publie dans: Carlos Porter, Made in Russia (1988), p. 364. Globocnik ecrivit en janvier 1944 que les biens textiles saisis dans le cadre de l'Action Reinhardt furent désinfectés. Voir: 4024-PS. IMT blue series, vol. 34, p. 84.
[16]
Jacob Seewald, un Juif polonais, passa la guerre a travailer comme ouvrier forestier dans un camp allemand. Lorsqu'il tomba malade, il fut transféré dans un hopital où il se rétablit. Après la guerre il émigra aux Etats-Unis. En 1983 dans un interview, il se rapellait que les autorités du camp ame nèrent les détenus dans une chambre à vapeur pour tuer les poux. Alors nous n'avions plus de vêtements, juste des paquets avec nos noms dessus.Nus. Alors ils ont fait couler l'eau pendant une seconde, de l'eau bouillante. (John C. Bromely, "Stories from the Darkness", The Denver Post Magazine, Sunday, June 12, 1983, p. 20.) Des événements semblables à Treblinka peuvent être à l'origine de la légende des meurtres à la vapeur.
[17]
Jewish Black Book Comm., The Black Book (1946), pp. 407-408. Isaiah Trunk, Jewish Responses (New York: 1982), p. 263.
[18]
Trials of the War Criminals Before the Nuernberg Military Tribunals (NMT green series/ Washington, DC: 1949-1953), vol. 5, pp. 1133-1134.
[19]
Jochen von Lang, ed., Eichmann Interrogated (New York: 1983), p. 84. Voir aussi: R. Aschenauer, ed., Ich, Adolf Eichmann (1980), pp. 179, 183.
[20]
Information Bulletin, Sept. 8, 1942, publié par le commandement de la résistance polonaise (Armia Krajowa). Cité dans: Yitzhak Arad, Belzec, Sobibor, Treblinka (Bloomington: 1987), pp. 353 f.
[21]
E. Kogon, Theory and Practice of Hell (New York: Berkley, pb., 1981), pp. 183-185.
[22]
Raul Hilberg, The Destruction of the European Jews (New York: 1985), p. 878. "Treblinka", Encyclopaedia Judaica (1971), vol. 15, p. 1368. Eugen Kogon, et al., Nationalsozialistische Massentötungen (1986), p. 163 Yitzhak Arad, "Treblinka", in: I. Gutman, ed., Encyclopedia of the Holocaust, pp. 1483, 1484.
[23]
F. Berg, "The Diesel Gas Chambers", The Journal of Historical Review, Spring 1984, pp. 15-46; R. Schmidt, A. Carey, and R. Kamo, "Exhaust Characteristics of the Automotive Diesel", Society of Automotive Engineers Transactions (New York), Vol. 75, Sec. 3, 1967, pp. 106, 107. (paper 660550).
[25]
Un choix même plus logique et efficace qu'un moteur à essence selon l'ingénieur Berg aurait été le générateur Holzgas, qui était très répendu en Europe pendant la guerre. Voir : F. Berg, "The Diesel Gas Chambers", The Journal of Historical Review, Spring 1984, pp. 38-41.
[47]
Yisrael Gutman, The Jews of Warsaw, 1939-1943 (Bloomington, Ind.: Indiana Univ., 1982), p. 219. Lucy Dawidowicz, The War Against the Jews, (New York: Bantam, pb., 1976), pp. 414, 451. L. Dawidowicz, Holocaust Reader (New York: 1976), pp. 356, 364. Voir aussi: Abraham Lewin, A Cup of Tears (New York: 1988), pp. 38-39. Les historiens de l'Holocauste affirment qu'aucun des Juifs déportés de Varsovie n'a survécu et que ces lettres sont ou bien des falsifications ou ont été écrites sous la contrainte. Des photos découvertes plus tard ont cependant pulvérisé cette prétention. Le symbole no 1 de l'Holocauste, le petit garcon de 8 ans, les bras levés, la casquette su la tête qui marche apeuré alors que les SS pointent des juifs de leurs fusils (après la repression du soulevement de Varsovie) a survécu et s'est reconnu sur cette photo des années plus tard après avoir émigré aux USA. Voir The journal of Historical Review, March/ April 1994


Additional information about this document
Property Value
Author(s): Mark Weber , Andrew Allen
Title: Treblinka
Sources: traduction partielle de "The Journal of Historical" Review, Summer, 1992; vol. 12 no. 2: pp. 133-158; http://codoh.com/node/2373
Contributions:
n/a
Published: 1992-07-01
First posted on CODOH: June 29, 1995, 7 p.m.
Last revision:
n/a
Comments:
n/a
Appears In:
Mirrors:
n/a
Download:
n/a